Fureur de vivre (la), [Rebel without a cause - 1955] Nicholas Ray

02/09/2015 03:00

Catégorie : grand film à boucle tragique

Notes au passage :

Où comment la dilatation des cœurs solitaires entraîne la contraction du temps nécessaire aux liens d'amour et d'amitié. Des liens à la vie à la mort contractés entre eux en un clin d'œil. La fraction et l'éternité, l'homme et le cosmos.

Mouvements : Nathalie Wood levant les bras pour le départ de la course à la mort, traversée par les deux moteurs. Les sauts permanents de James Dean, par dessus les barrières, dans les buissons, dans la piscine. Toute cette écriture de gestes qui saisit le drame, une certaine organisation des lignes de fuite, croisement de lignes par le jeu conjoint de la caméra et des corps. Sorte de ballet total dans laquelle la caméra est prise par le courant d'air tragique, comme est emporté le soleil lui-même, et pas seulement ses planètes, par la galaxie lactée.

 

 

Succession grossière des lieux (sans les transitions) :

- Commissariat (les 3 sont déjà là. Jim, Judy et 'Platon' avec leurs parents, ou l'absence de leurs parents plutôt)

- Planétarium, université. Rentrée des classes, rivalité avec Buzz, combat au couteau.

- Falaise : saut des voitures. Mort de Buzz

- Maisons respectives : chacun chez eux avec leurs parents. Fugues respectives.

- Grande maison abandonnée : à nouveau les 3, cette fois-ci ensemble (ou presque).

- Planétarium. Final.